
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Harper Lee.
C’est un des best-sellers les plus connus, lus et appréciés dans le monde.
En effet, To kill a Mockingbird, de Harper Lee a obtenu le prix Pullitzer en 1961, (célèbre prix américain remis dans les catégories du journalisme et de la littérature.) et occupe la soixantième place au classement des cent meilleurs romans policiers de tous les temps.
Comment passer à côté de ce chef-d’oeuvre ?
Pour être bien clair, non, ce livre ne parle ni d’oiseau ni de chasse !
Ce classique de la littérature américaine est en fait un portrait de la société raciste à travers la peau d’une enfant, une jeune Scout, fille de l’avocat Atticus Finch, un honnête homme de loi qui croit en la justice et en l’égalité des hommes, des valeurs exposées tout au long du livre.
Cette touchante fiction humaniste mélange thriller et roman d’apprentissage dans une vision romanesque.
Malgré l’existence d’une adaptation cinématographique signé Robert Mulligan (Du silence et des ombres, 1962) nous vous conseillerons de lire d’abord le livre.
Une paix séparée, John Knowles.
Cette oeuvre permet de mettre en valeur la puissance des mots. L’impression de plonger dans ce monde et d’y rester une éternité est présente du début jusqu’a la fin.
Ce roman se passe dans le monde clos de l’école en Nouvelle Angleterre pendant la deuxième guerre mondiale.
Montrant le côté sombre de l’adolescence à travers deux garçons dont les personnalité se complètent, Gene l’intellectuel et Phineas l’athlète,
A separate Peace raconte une petite guerre arrivée pendant un été, insérée dans la grande guerre, un conflit qui va modifier leur l’adolescence et changer leur univers.
Emouvant, captivant, ce livre vous emmènera en immersion totale.
Gatsby le magnifique, Francis Scott Fitzgerald
Jay Gatz, alias Gatsby est un personnage des plus mystérieux. Il joue la carte du riche pour espérer conquérir Daisy, sa bien aimée, mariée à Tom Buchanam, un millionnaire. Nick Carraway, le cousin de Daisy, nous raconte cette relation avec un regard des plus lucides.
Cette histoire entre Gatsby et Daisy ne s’écrira qu’à travers l’argent, l’avarice.
Un grand sujet donc qui s’appuie sur une histoire épouvantable. La vérité emerge de cette intrigue.
Dans un contexte de grande guerre, Fitzgerald a organisé son roman de façon a lui donner un intérêt dramatique et une tension croissante. L’histoire est une mise en scène, une attente que le lecteur ne remarque qu’à la relecture.
A première vue, le mélodramatique se traduit d’une critique du monde et de la société détruite par l’argent et la violence est mise en avant. On y retrouve vulgarité, adultère, alcool, violence. Mais en jetant un coup d’oeil de plus près, le monde décrit au début du récit annonce le drame caché mais qui attend d’éclater. Décadence, violence, vulgarité, amour tragique sont au rendez vous.



To kill a mocking bird, Harper Lee
A separate peace, John Knowles
The great Gatsby, Scott Fitzgerald
L'attrappe coeur, JD Salinger
Certains d’entre vous l’ont peut être lu, peut être après avoir écouté une chanson du groupe Indochine "Des fleurs pour Salinger".
L’attrape-coeur de J- D Salinger est un phénomène littéraire depuis les années 50, est l’un des romans de l’adolescence le plus lu du monde entier.
A New York, trois jours avant Noël, un garçon se fait virer de son collège et n’ose pas rentrer chez lui pour affronter ses parents. Il cherche désespérément une solution et finit par se contenter d’une fugue.
Ici commence trois jours d’aventure, de découvertes d’anxiété et d’incertitudes à la recherche de soi-même et des autres.
Histoire émouvante d’un garçon perdu cherchant des raisons de vivre dans un monde hostile et froid.
Même si le style d’écriture original peut parfois gêner, il permet de bien rentrer dans l’histoire. Les pensées, les doutes, les envies du protagoniste ne sont que mieux retranscrites. Parfois avec une touche d’humour. C’est là qu’on remarque le talent de Salinger à penser comme un adolescent.
Bravo à Salinger qui a réussi à écrire un chef d’oeuvre drôle, bouleversant, intemporel.
Décidément, la littérature américaine réserve de très bonnes surprises.
Walden, David Thoreau
Grand classique de la littérature américaine, c’est un “nature-writing”. (Genre littéraire qui veut littéralement dire “écrire sur la nature”)
Cet ouvrage à un aspect philosophique. Thoreau veut montrer que vivre simplement est à la portée de tous.
Il dénonce le besoin de nombreuses personnes de consulter régulièrement leurs téléphone.²
Il veut montrer comment se détacher de ce matérialisme pour se reconnecter avec le monde réel et la nature.
En effet, dans ce livre Thoreau tourne le dos à la civilisation et s’installe seul, dans les bois, dans une cabane qu’il a construite lui-même. C’est là qu’il commence à écrire Walden,et raconte la nature, les saisons, les bêtes, toutes ces choses et tous ces êtres qui sont, selon lui «l’envers de ce qui est au-dedans de nous».
La source vive, Ayn Rand
Il s’agit d’un livre qui mélange architecture et philosophie.
Ayn Rand a voulu mêler l’altruisme, la lutte contre la raison, la réflexion sur la liberté et la place de l’homme dans la société.
Deux architectes dominent ce roman, qui se passe dans les années 1930 ou New York se construisait.
L’un des protagonistes, Howard Roark est architecte, parfois arrogant, froid, et direct. Il se bat pour promouvoir son oeuvre, sans piston, sans corruption. L’autre protagoniste, Peter Keating est aussi un architecte, et cherche à tout prix à réussir en se mêlant aux autres, en se soumettant à l’avis de la majorité.
<<La Source Vive est un hymne à l’Homme dans toute sa splendeur, quand il crée, quand il transgresse les fausses limites intellectuelles que la société veut édicter pour empêcher les grands esprits de créer.>> senscritique.com

L'attrappe coeur, JD Salinger

Walden or life in the woods, David Thoreau
